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  1. Le microcosme des six fragments supprimés que nous venons d'étudier offre un exemple assez complet et révélateur de la technique narrative de l'auteur : le réalismele milieu social, la nature et les espèces animales — constitue la principale source d'inspiration sur laquelle se greffe la conception anthropologique flaubertienne ...

  2. Dans ce mémoie, j’ai choisi d’étudie Madame Bovary de Gustave Flaubert et Une vie de Guy de Maupassant parce que les auteurs décrivent la réalité et le pessimisme qui existent dans la vie du XIXe siècle.

    • I- Résumé de Madame Bovary
    • II- Analyse de Madame Bovary
    • III- Madame Bovary, Un Roman réaliste ?
    • IV- Le Procès et La Réception de Madame Bovary

    Première partie

    Un compagnon de collège de Charles Bovary se sou­vient que Charles fut dès son arrivée, avec son invrai­semblable casquette et sa façon incompréhensible de hurler son nom, la risée de toute la classe. Son enfance et ses médiocres études, qui lui permettent d’exercer la médecine à Tostes (il sera, non exactement médecin, mais officier de santé, ce qui constitue un grade inférieur). Il épouse une veuve, acariâtre et jalouse (chap. 1). Appelé à la ferme des Bertaux pour soigner la jambe du père...

    Deuxième partie

    Description d’Yonville et présentation de ses princi­paux habitants, en particulier du pharmacien Homais, habitué à tonner en faveur de la Science et contre la reli­gion (1). Arrivée du couple Bovary. Un dialogue s’engage à l’auberge du Lion d’or entre Homais, Charles, Emma et un jeune clerc de notaire, prénommé Léon. Tandis qu’Homais étale son savoir, Emma et Léon se découvrent en commun des goûts romantiques et une propension à la rêverie (2). Emma accouche d'une fille, qu’elle met chez une...

    Troisième partie

    La passion de Léon pour Emma se réveille. Il l’avoue à Emma et lui donne rendez-vous pour le lendemain dans la cathédrale. Après s’être tant bien que mal débarrassé du Suisse qui prétendait leur faire admirer les merveilles de l’endroit, Léon entraîne Emma dans un fiacre qui, rideaux baissés, va errer longuement dans la ville et les alentours (1). De retour à Yonville, Emma assiste à l’esclandre que Homais fait à son commis Justin. On finit par lui appren­dre, comme incidemment, la mort de so...

    1. Le temps de l'intrigue

    Si on s’en tient au sujet principal du roman, il raconte l’histoire d’une vie. Un retour en arrière, assez bref, fera connaître les années d’enfance et d’adolescence d’Emma. Quelques années s’écoulent, à Tostes puis à Yonville, qui sont celles de sa vie conjugale avec Charles. Les repères temporels sont rares : il faut, si on veut les indiquer pré­cisément, se fier au retour des saisons. A supposer que, à l’époque où elle rencontre Charles, Emma ait environ dix-huit ans (âge où il convient qu...

    2. La géographie des lieux

    Les « scénarios » (le mot est de Flaubert), manuscrits qui donnent les plans et les étapes de la composition du roman, comportent deux plans de Yonville dessinés par Flaubert. Sous prétexte que Delamare (l'officier de santé qui a inspiré à Flaubert le personnage de Charles Bovary) avait exercé à Ry et qu’on a pu trouver quelques similitudes entre ce village et les plans de Flaubert, certains en ont conclu que, sous un nom imaginaire, Yonville désignait Ry. Flaubert avait pourtant mis les chos...

    3. Les personnages de Madame Bovary

    Emma Bovary 1. Portraits d'Emma Bovary Emma entre dans le roman par le regard de Charles (I, 2). Il est « surpris par la blancheur de ses ongles » et la beauté de ses yeux. La suite du portrait d’Emma, brune et sensuelle, découvre au lecteur l’idéal de la femme chez Flaubert. Elle sera vue ensuite, à nouveau, par les hommes qui vont l’aimer: vision presque fantastique de sa sil­houette se chauffant devant la cheminée du Lion d’or et dont le possible érotisme est miné par le gigot qui fait par...

    Le mouvement réaliste

    Le roman est publié à l’époque où triomphe en France le courant réaliste, né en peinture vers 1848 avec Courbet. On voit bien ce que signifie le réalisme pour un peintre : à la limite, le tableau provoquera un effet de trompe-l’œil. Les écrivains qui s’appliquent aux mêmes principes ten­tent, grâce au roman surtout, le cas échéant au théâtre, de donner l’illusion de la vie. Le réalisme se développe sous le Second Empire, en réaction contre une idéologie offi­cielle qui privilégie les beaux su...

    Flaubert et le souci de l’exactitude

    L’honnêteté est ce qui fait le moins défaut à Flaubert. À prendre le roman par ce qui est loin d’être l’essentiel, il nous fournit un document très crédible sur ce qu’était la vie quotidienne d’un officier de santé, d’un apothi­caire qui en prend à son aise avec ses fonctions, et plus généralement sur la vie d’un bourg de province sous la monarchie de Juillet. Sur la technique de l’opération d’un pied-bot aussi bien que sur les mécanismes d’un endet­tement qui conduit à la saisie des biens, F...

    Les personnages sont des « types »

    « Aucun modèle n’a posé devant moi, Madame Bovary est une pure invention. Tous les personnages de ce livre sont complètement imaginés », écrit Flaubert à Émile Cailteaux le 4 juin 1857, pour qui il détruit aussi la légende d’un « vrai » Yonville. « Ce qui n’empêche pas qu’ici en Normandie, on n’ait voulu découvrir dans mon roman une foule d’allusions. Si j’en avais fait, mes por­traits seraient moins ressemblants, parce que j’aurais eu en vue des personnalités et que j’ai voulu au contraire r...

    1. Le procès de Flaubert

    Flaubert, Léon Laurent-Pichat, gérant de la Revue de Paris, et Auguste-Alexis Pillet, imprimeur, ont été pré­venus d’avoir « commis les délits d’outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Le procès commence le 29 janvier 1857. L’avocat impérial, Ernest Pinard, déclare avec une emphase comique : « L’art sans règles n’est plus l’art ! » Il reproche en particulier à l’au­teur d’avoir introduit dans son ouvrage « des détails lascifs » et d’avoir parlé des « platitudes du ma...

    2. La réception du roman

    Plus important pour la réputation du roman que l’article de la revue Réalisme, celui de Sainte-Beuve paru le 4 mai 1857 dans Le Moniteur universel fournira jusqu’aux cari­caturistes l’image d’un Flaubert, « fils et frère de méde­cins distingués » qui « tient la plume comme on tient le scalpel ». « Madame Bovary, c’est l’exaltation maladive des sens et de l’imagination dans la démocratie mécon­tente », écrit de son côté un critique très écouté comme Armand de Pontmartin (Le Correspondant, 27 j...

  3. Du fait qu'une voix récurrente, témoignant d'une appréhension du réel à la première personne et s'exprimant toujours dans un « éternel imparfait », pour reprendre l'expression proustienne, participe activement à la trame narrative de l'œuvre, Thibaudet en conclut que « le "réalisme" de Madame Bovary [...] exprime l ...

  4. Dans Madame Bovary, Flaubert a choisi de faire un examen clinique de la réalité. Le réalisme dont est question dans cette œuvre est un réalisme personnel. Avec cette oeuvre qui est un regard littéraire sur la lecture, l’auteur fait preuve d’une certaine impartialité.

  5. La peinture du milieu provincial, le sujet trivial, la minutie des détails ont fait longtemps de Madame Bovary l’archétype du réalisme. Le roman a eu également une grande influence sur les romanciers naturalistes de la génération suivante.

  6. Réalisme de Madame Bovary. Le réalisme est un mouvement artistique et littéraire qui se situe de 1850 à 1890 environ. En réaction au sentimentalisme du Romantisme, le Réalisme se caractérise principalement par la représentation la plus fidèle possible de la réalité, sans idéalisation et sans artifice.

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