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  1. La Peste de Albert Camus Et puisqu'un homme mort n'a de poids que si on l'a vu mort, cent millions de cadavres semés à travers l'histoire ne sont qu'une fumée dans l'imagination. Afficher en entier

  2. La Peste, de Albert Camus, est un roman comme une tragédie en cinq actes. L’histoire se passe à Oran, un mois d’avril des années 40, dans une ville laide sur laquelle la peste s’abat. L’extrait décrit le quotidien de la ville pendant l’épidémie.

    • La Peste, Incipit : Introduction
    • I – La Mise en Place Du Décor
    • II – L’Attente de La Rupture
    • III – L’Ambiguïté Du Narrateur, à La Fois Témoin et Acteur
    • Incipit de La Peste, Conclusion

    Albert Camus écrit La Peste en 1947, après la Seconde Guerre mondiale. Nombre de ses œuvres seront marquées par cette guerre et par les sentiments nés de l’absurdité du monde et du besoin de révolte face aux crimes commis par l’humanité. La Peste, avec Les Justes et L’Homme révolté, fait partie de ce que Camus appelle « le cycle de la révolte », fa...

    A – L’effet de réel

    Ce qui frappe dès la première phrase, c’est le réalisme du récit : un nom de ville (« Oran ») et une date sont donnés (« 194. »). Bien que la date ne soit pas précise, elle permet de placer la narration dans une décennie particulière, contemporaine pour le lecteur au moment de la publication (1947). Ce début est marqué par le souci d’exactitude qui domine la narration : Oran est « une préfecture française de la côte algérienne », les saisons sont décrites une à une, la vie des habitants est d...

    B – Oran, « ville ordinaire »

    Le narrateur met l’accent sur la banalité de la ville et la monotonie de la viede ses habitants. Oran est en effet « ordinaire », et même « laide ». Elle est « d’aspect tranquille », c’est un « lieu neutre ». Les Oranais eux-mêmes ont des occupations banales et semblent plongés dans une routine que rien ne vient perturber : ils gagnent de l’argent en semaine (« essayant, les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d’argent. »), font toujours les mêmes choses le soir (« ils se réunissen...

    C – Connotation péjorative de la ville et de ses habitants

    Mais plus qu’ordinaire, la ville est perçue négativement. En témoignent les nombreuses prépositions privatives (« sanspigeons, sans arbres et sans jardins », «l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles ») et les tournures restrictives («et rien de plus qu’une préfecture française », « Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel », « on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre »), qui insistent sur ce qu’il manqueplutôt que sur ce qu’il y a. La vie dans la v...

    A – Une ville rythmée par les habitudes

    Les activités des Oranais ne sont pas seulement banales : elles sont répétitives et monotones. Cette impression est renforcée par le présent de l’indicatif qui devient presque un présent gnomique, de vérité générale : le narrateur semble énoncer des évidences, comme si la ville était figée dans le temps, atemporelle (par exemple : « Une manière commode de faire la connaissance d’une ville est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. »). Le narrateur insiste...

    B – Un suspense construit pas à pas

    Un certain conformisme règne donc à Oran, et c’est là l’une des particularités de cet incipit : bien que le décor soit longuement décrit, aucun personnage ne se détache, ce qui nous amène à nous demander si ce récit aura un héros, et si oui, lequel ? En outre, il est significatif que le roman commence par l’annonce de « curieux événements […] sortant un peu de l’ordinaire. » : cette déclaration mène le lecteur à penser qu’une rupture va se produire, rupture attenduetout au long de ces premièr...

    C – Un incipit annonciateur

    Cet incipit peut surprendre : il nous dit clairement que l’intérêt du récit ne réside pas dans la morne ville d’Oran dont aucun héros ne semble pouvoir se dégager. Néanmoins, cette description d’Oran a une fonction annonciatrice : elle révèle déjà les principaux thèmes de l’œuvre, qui seront par la suite exploités en profondeur : ♦ La mort est présente dès le titre : une épidémie de peste est par essence, dans l’imaginaire collectif tout autant que dans les faits, un événement grave, perturba...

    A – Le ton objectif

    Qualifier le récit de « chronique » (c’est-à-dire un recueil de faits réels, historiques) dès la première phrase sème le doute dans l’esprit du lecteur : lit-on un récit fictif ou un compte rendu fidèled’événements qui se sont véritablement déroulés ? Les lignes suivantes gardent un ton neutre, plutôt objectif, qui nous amène à voir le narrateur comme un témoin, voire un historien. Le cadre spatio-temporel, on l’a vu, est présenté avec des précisions presque trop administratives pour laisser...

    B – Un narrateur-personnage

    Certains indices révèlent cependant qu’il n’est pas totalement extérieurau récit. L’utilisation de déterminants possessifs à la première personne du pluriel (« notrepetite ville », « nosconcitoyens ») montrent que le narrateur est lui aussi un Oranais, même s’il ne semble pas s’inclure dans la masse décrite (on découvrira plus tard qu’il s’agit du docteur Rieux, l’un des protagonistes). On l’a vu, la ville et ses habitants sont décrits de manière négative, le narrateur sortant alors de son ob...

    C – Portée symbolique de l’incipit : la voix de Camus

    Cette voix narrative interpelle donc le lecteur, par son positionnement ambigu, entre témoin et partie prenantedes événements qui vous nous être rapportés. Derrière ce narrateur se cache cependant l’auteur, qui traite par le biais de cet événement particulier (une épidémie de peste à Oran dans les années 1940) un thème bien plus vaste, renvoyant à l’actualité de l’époque. Camus le dira lui-même, il faut lire La Peste comme une métaphore : l’épidémie est à rapprocher de l’expansion du nazisme...

    Ce début du roman La Peste remplit donc effectivement une fonction d’incipit, en plantant le décor dans lequel va se dérouler l’action (valeur informative). Plus encore, Camus décrit une ville où règnent la torpeur et la routine, ce qui nous amène à pressentir que la rupture sera d’autant plus forte et attisant ainsi notre curiosité (valeur incitat...

  3. En 1947, deux ans après la fin de la seconde guerre mondiale, La Peste paraît. Camus y compte à travers la chronique d’un médecin l’évolution de la vie à Oran sujette à une épidémie : La peste. Dans l’excipit de son roman relaté sous forme de chronique.

  4. Dans les années 1940, la peste se déclare à Oran et force ses habitants à une mise en quarantaine qui déchaîne d'abord des réactions passionnées, avant de céder place à une indifférence de plus en plus tenace à mesure que la période de réclusion se prolonge.

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  5. La Peste, de Albert Camus, est un roman écrit en 1947 dont le personnage principal est le docteur Rieux qui combat sans relâche l’épidémie qui ravage la ville d’Oran. Cet extrait se situe au moment Tarrou propose à Rieux de mettre sur pied des formations sanitaires.

  6. 15 mai 2014 · Analyse littéraire et oral EAF sur la Peste : questionnaires sur Camus, le roman et 6 extraits du livre La Peste de Camus au bac de français. Présenter une oeuvre intégrale.

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