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  1. Guillaume Apollinaire. Automne malade et adoré. Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies. Quand il aura neigé. Dans les vergers. Pauvre automne. Meurs en blancheur et en richesse. De neige et de fruits mûrs. Au fond du ciel.

  2. Le poème Automne malade de Guillaume Apollinaire est extrait du recueil Alcools (1913). C'est un poème du cycle d'Annie (Annie Playden). Dans ce poème en vers libre ( mètre irrégulier), Apollinaire reprend un thème qui lui est cher, et qui a inspiré beaucoup de poètes, l'automne.

    • « Automne Malade », Introduction
    • I – Un Poème Lyrique traditionnel
    • II – l’automne revisité Par Apollinaire
    • III – Une Réflexion Douloureuse Sur La Fatalité
    • « Automne Malade », Conclusion
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    « Automne malade » de Guillaume Apollinaireest un poème du cycle d’Annie (Annie Playden, relation de 1901 à 1905). Il n’est pas le plus représentatif des poèmes du recueil Alcools, mais il reprend un thème cher à Apollinaire et classique pour de nombreux poètes : l’automne (« Les Colchiques », « Vendémiaire », « Automne« … On se souvient de Ronsard...

    A – Un paysage automnal traditionnel

    Le poème « Automne malade » propose une représentation classique de l’automne. Il évoque un paysage varié aux éléments familiers pour cette saison : « les roseraies » , « les vergers » , « de(s)fruits mûrs » , « les fruits tombant », « les feuilles qu’on foule » … On retrouve aussi les animaux liés à cette saison : « les éperviers planent », « les cerfs ont bramé ». Le passé composé met en valeur l’aspect achevé de l’action (« ont bramé ») : le brame des cerfs a en effet lieu à la toute fin d...

    B – Le lyrisme

    Le poème « Automne malade » est profondément lyrique, registre traditionnel en poésie. Guillaume Apollinaire a ainsi recours aux pronoms personnels je et tu : il s’adresse à l’automne de façon intime. Par ailleurs, on note la répétition lyrique de « que j’aime » au vers 14. Cette déclaration d’amour est annoncée par la conjonction de coordination à valeur additive et, et est renforcée par l’interjection « ô » qui marque un sentiment exalté, magnifié : « Et que j’aime ô saison que j’aime tes r...

    A – Une forme moderne

    La forme du poème « Automne malade » le rend très énergique et moderne : Apollinaire crée en effet un poème irrégulier qui préfigure un calligramme et contient presque un haïku. L’absence de ponctuation met en valeur le rythme et donne au lecteur unelibre lecture qui favorise le pouvoir poétique de suggestion. Les vers ont un mètre très variable et oscillent entre 2 (derniers vers) et 15 syllabes (vers 2). Les vers 10, 14 et 17 sont des alexandrins ; les vers 6, 15 et 16 sont des octosyllabes...

    B – Un poème musical

    « Automne malade » est un poème court, irrégulier, qui évoque par sa forme, son rythme et ses sonorités une chanson. Il n’est d’ailleurs guère étonnant que ce poème ait été repris et mis en Musique par Léo Ferré en 1990. Les jeux de rythmes et les sonorités des quatre premiers vers sont particulièrement soignés : on note l’assonanceen « a » mise en relief par celles en « o », « ou », « an », « é » : automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies quand il aura...

    C – Les références légendaires et mythiques

    « Automne malade » est aussi très moderne de par les référencesqu’il associe. On retrouve en effet des références à la mythologie nordique et germanique ou alsacienne. Guillaume Apollinaire a passé presque un an en Allemagne auprès de la famille de la vicomtesse de Milhau où il a été engagé comme précepteur. Les légendes et le folklore allemands deviennent alors pour lui une véritable source d’inspiration. Des personnages légendaires parcourent ainsi l’œuvre d’Apollinaire. Par exemple, « les...

    A – L’automne : la saison du déclin

    « Automne malade » montre de nombreuses ambigüités. La plus évidente est celle de l’automne opposé à l’hiver. En effet, l’automne suit l’été – qui connote la jeunesse et la vigueur – et précède l’hiver – qui connote la mort. L’automne est donc la saison qui représente le déclin, le passage de la vie à la mort. Apollinaire met en relief cette dimension duellede l’automne. On trouve ainsi les deux champs lexicaux correspondants aux deux saisons. Au vocabulaire de la richesse de l’automne, répon...

    B – L’évocation d’un amour malheureux

    Ce déclin, c’est aussi celui d’un amour malheureux. On remarque dès le titre que le poète s’adresse à l’automne dans une personnification (« automne malade »). Le poème apparaît alors comme une déclaration d’amour; déclaration qu’Apollinaire a déjà partagée dans un autre bref poème du recueil Alcools, « Signe » : « Je suis soumis au Chef du Signe de l’Automne (…) / Mon Automne éternelle ô ma saison mentale ». On sent la compassion et la mélancolie du poète pour cette saison « malade et adoré(...

    Apollinaire nous donne à voir dans « Automne malade » une saison qui se meurt et avec laquelle il partage des émotions et des sensations. Si les thèmes de l’automne, de lafuite du temps et desamours malheureux paraissent très classique, l’écriture de ce texte n’en demeure pas moins expressive et profondément moderne. Le poème « Automne malade », pa...

    ♦ Les colchiques, Apollinaire : analyse ♦ Les fonctions de la poésie (vidéo) ♦ Les rimes en poésie (vidéo) ♦ Chanson d’automne, Verlaine (commentaire) ♦ Chant d’automne, Baudelaire (commentaire) ♦ Le ciel est par-dessus le toit, Verlaine : commentaire ♦ Zone, Apollinaire : commentaire ♦ Si je mourais là-bas : commentaire ♦ Nuit Rhénane : analyse ♦ ...

    Un poème du cycle d’Annie qui mêle tradition et modernité lyriques sur l’automne. Découvrez comment Apollinaire exprime sa nostalgie et son ambivalence face à la saison des morts et des amours.

  3. 18 mai 2023 · « Automne malade » de Guillaume Apollinaire est un poème du cycle dAnnie (Annie Playden, relation de 1901 à 1905). Il n’est pas le plus représentatif des poèmes du recueil Alcools, mais il reprend un thème cher à Apollinaire et récurrent dans la poésie de la mélancolie: l’automne (« Les Colchiques », « Vendémiaire », « Automne » …

  4. L’évocation d’une saison malade. Apollinaire ne fait pas de concession au pittoresque qui est des plus discret. Les flamboyantes couleurs de l’automne ne le retiennent pas : il ne s’attache qu’aux signes qui, en cette saison, sont annonciateurs de l’hiver, de la mort.

  5. 27 mai 2018 · Automne malade et adoré. Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies. Quand il aura neigé. Dans les vergers. Pauvre automne. Meurs en blancheur et en richesse. De neige et de fruits mûrs. Au fond du ciel. Des éperviers planent. Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines. Qui n’ont jamais aimé. Ad. Aux lisières lointaines.

  6. Automne malade. Guillaume APOLLINAIRE. Recueil : "Alcools". Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers.