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  1. Otto von Bismarck en 1890. Otto von Bismarck /ˈɔto fɔn ˈb ɪ smaʁk/ note 1 Écouter, duc de Lauenburg et prince de Bismarck, né le 1er avril 1815 à Schönhausen et mort le 30 juillet 1898 à Friedrichsruh, est un homme d'État prussien puis allemand . Il est à la fois ministre-président du royaume de Prusse de 1862 à 1890 et ...

    • Bismarck, Un Conservateur Dans Une Europefiévreuse
    • Bismarck, Homme D’État
    • Bismarck, Artisan de l’unification Allemande
    • La Politique extérieure de L’Allemagne Debismarck
    • Une Politique intérieure Fragile
    • L’été Indien Du Chancelier de Fer
    • Bismarck, Un Chancelier Conservateur Etpragmatique
    • Bibliographie

    Bismarck, un junker

    La carrière politique de Bismarckcommence en 1847. Élu au Parlement prussien uni, il se placerésolument dans le camp réactionnaire, dans le sillage des frèresGerlach. Protestant piétiste, appartenant à la classe des junkers, la noblesse terrienne prussienne, il aalors tout du parfait monarchiste, attaché à la souverainetéabsolue du roi Frédéric-Guillaume IV. Pourtant, Bismarck se démarque déjà de la plupart desjeunes hommes de sa classe par sa vaste culture, son éloquence et son peu degoût po...

    Le printemps des peuples, la Prusse etBismarck

    Le 13 mars 1848, une révolte enAutriche provoque la chute du vieux chancelierMetternich, l’homme qui incarnait le système de Vienne etl’ordre des États monarchiques imposé aux peuples européens. Dèslors, le nationalismese réveille en Allemagne oùdes mouvements libéraux réclament l’unification de la nation etforment un pré-parlement à Francfort le 31 mars puis un Parlementnational en avril. La Prusse est très tôt agitée parces événements, si bien que le 18 mars, la répression d’unmouvement pop...

    1849 : du conservatisme aupragmatisme

    1849 voit le succès de lacontre-révolution. En mai, la constitution est révisée dans un sensnettement favorable aux classes privilégiées de la sociétéprussienne. En juillet, lors des premières élections, lesconservateurs emportent un tiers des sièges. Élu, Bismarck se signalerapidement par son talent oratoire et s’oppose à l’intégration dansune Allemagne unie qui ne serait pas dominée par laPrusse. Il voit donc d’un œil favorable le refus deFrédéric-Guillaume d’accepter une couronne d’Allemag...

    Bismarck diplomate

    Dans les années 1850, Bismarckentame une carrière de diplomate, auprès du Bundestag de Francfort,puis de la Russie et de la France. Toujours marqué parl’humiliation de 1850, il prône une politique hostile àl’empire d’Autriche qui semble alors plus que jamaisdominer l’espace germanique, en s’appuyant d’une part sur lesautres états allemands, d’autre part sur les autres grandespuissances européennes. Bismarck obtient quelques succès commeambassadeur. Il en empêche par exemple l’Autriche d’accéd...

    Bismarck, ministre-président de Prusse : le fer et lesang

    En effet, un an après, enseptembre 1862, il devient ministre-président de Prusse,alors que celle-ci connaît une véritable crise politique du fait del’opposition des libéraux (majoritaires au Parlement) à la réformede l’armée et notamment à l’allongement du service militaire àtrois ans. Entré dans ses nouvelles fonctions, Bismarck estd’emblée en conflit avec le Landtagprussien, et adopteune posture agressive. Ainsi, lors d’un discours qui marque lesesprits, le 30 septembre 1862, il déclare :

    Un homme politique autoritaire, sans êtretyrannique

    Du fait du conflitconstitutionnel, Bismarck doit commencer à gouverner sans budgetvalable, mais le système institutionnel prussien, qui n’est quesemi-parlementaire (le gouvernement n’est pas responsable devant leParlement, celui-ci n’a pas la compétence budgétaire exclusive…), lui laisse une grande marge d’action, suffisantepour procéder à la réforme militaire. À terme, Bismarck comprendpourtant qu’il doit se concilier les libéraux. Or, ceux-ci sontgénéralement favorables à l’unification alle...

    La bataille de Sadowa, 3 juillet 1866

    Bismarck s’occupe essentiellementde politique étrangère. Le conflit est inévitable avecl’Autriche, qui a accepté à contrecoeur l’interventionmilitaire de 1864 mais ne paraît pas disposé à laisser la Prusseabsorber l’ensemble de l’Allemagne du Nord. Le 3 juillet 1866, à la stupeur del’Europe, l’armée autrichienne est battue par la Prusse àSadowa. Bismarck, présent ce jour-là, avait prévu demourir au combat en cas d’échec. À l’inverse, la victoire renforceson poids. Il choisit alors de ménager...

    Bismarck, chancelier de la Confédération de l’Allemagnedu Nord

    La Prusse s’agrandit duSchleswig-Holstein (en partie occupé en 1864), du Hanovre, duKurhessen, du Duché de Nassau et de Francfort. Elle forme également la confédération d’Allemagne du Nord – quin’exclut que les États du Sud (la Bavière, le Bade et le Wurtembergnotamment) – et dont Bismarck est le chancelier. Désormais,celui-ci est persuadé que seule une lutte contre la Francepermettra de poursuivre sur cette lancée et d’achever l’unificationde l’Allemagne.

    La guerre de 1870 contre la France

    Ce conflit a finalement lieu en1870. L’affaire complexe de la dépêche d’Ems provoque unedéclaration de guerre de la France à la Prusse. Dès lors, Bismarcka beau jeu de présenter ce nouveau conflit comme une nouvelleagression française contre une Allemagne pacifique, invoquant lesouvenir de Louis XIV ou de Napoléon. En réalité, tout cela estparfaitement prémédité et les armées allemandes remportentla victoire en cinq mois. Celle-ci ne doit rien à Bismarck,dont l’intérêt pour les affaires milit...

    L’entente des trois empereurs

    Dès après l’unité, Bismarck décide en effet de se concilier les autresmonarques européens. Se refusant à l’aventure coloniale etacceptant la domination navale du Royaume-Uni, il rassure cettedernière qui est encore la première puissance mondiale. En mêmetemps, il peut facilement se rapprocher de la Russie – dirigée parle très prussophile Alexandre II – et de l’Autriche-Hongrie (unedouble monarchie depuis 1867) qu’il avait intelligemment ménagéaprès Sadowa. En 1872, cette politique débouche su...

    L’isolement de la France

    Pourtant, l’un des acquisincontestables de cette politique est l’isolement de laFrance, République au milieu des grandes monarchieseuropéennes, qui est contrainte de se tourner vers les conquêtescoloniales. Persuadé que le colonialisme l’éloignera de toutevolonté de revanche, Bismarck appuie les entreprises françaises ence sens.

    Bismarck et les colonies

    Malgré ses réticences dans cedomaine il cède un temps au parti colonial en soutenant la créationde l’Afrique allemande du sud-ouest (Namibie), du Togo et duCameroun allemand en 1884, puis le début de la colonisation del’Afrique orientale (la Tanzanie actuelle) en 1885. Toutefois, lechancelier se désintéresse rapidement de ces expéditions, même s’ilaccueille en 1884 et 1885 la conférence de Berlinqui procède au partage de l’Afrique entre puissanceseuropéennes.

    Premier échec de Bismarck :le Kulturkampf

    En Allemagne même, Bismarck mène une politique active en vue de parfairel’unité du pays. Hostile à l’influence de l’Églisecatholique (Bismarck n’était pas plus favorable à l’interventionpolitique de l’Eglise évangélique et lui-même, de traditionpiétiste, avait une religiosité assez détachée de l’institution.Toutefois, il considérait qu’elle était un élément central del’identité allemande, davantage que l’Eglise de Rome, et surtoutque sa soumission à l’Etat ne la rendait guère menaçante), ils’...

    L’émergence du Zentrum

    En 1870, déjà, un particatholique, le Zentrum, avait été créésous la direction de Karl von Savigny. L’un de ses fondateurs, lafigure de Ludwig Windthorst émerge rapidement etil devient l’un des opposants les plus acharnés à Bismarck dans lesannées 1870. Le parti obtient de bons résultats électoraux etmobilise largement le suffrage des catholiques allemands, si bienqu’en 1878, Bismarck doit en réalité s’appuyer sur le nouveau papeLéon XIII pour modérer leur opposition à sa politiqueconfessionn...

    Bismarck en lutte contre le socialisme

    La lutte contre lesocialisme occupe la dernière décennie au pouvoir deBismarck. Elle lui donne l’occasion de tenter une allianceentre les autres forces politiques, les protectionnistes, leslibéraux voire les catholiques (dont l’appui est bien plus réservé)contre un mouvement qu’il perçoit comme hostile à lamonarchie. Bismarckn’a jamais été insensible à la question ouvrière et il a longtempscaressé l’idée de la rallier à des positions conservatrices, ens’opposant notamment aux politiques prôné...

    Une politique de plus en plus contestée

    En 1890, Bismarck ne semble plusavoir le même succès que précédemment. Le chancelier de fer paraîtfaiblir et connaît des problèmes de santé largement dus à sonappétit gargantuesque. EnAllemagne même, il est critiqué. Son système d’alliance européendevient de plus en plus difficile à maintenir. Les milieuxcoloniaux lui reprochent de laisser d’autres puissances prendre uneavance décisive dans la course aux possessions d’outre-mer et de nepas faire de l’empire une puissance navale digne de ce no...

    L’avènement de Guillaume II

    Surtout, la mort de Guillaume Ieren 1888, souverain qui s’était généralement effacé devant Bismarckmalgré ses oppositions parfois violentes, affaiblit la position dece dernier. Son successeur Frédéric III de Prusse est un libéral convaincu et un adversaire de taille du vieux junkermais son règne ne dure que quelques mois. Son fils accède alors au pouvoir sous le nom de Guillaume II. Rompant avec le libéralisme de sonpère, il affiche très vite son attachement à la traditionautoritaire prussien...

    Le limogeage et mort de Bismarck

    Rapidement, la relationentre Guillaume II et Bismarck se dégrade, la cordialitécédant le pas à une franche rivalité. Le 15 mars 1890, l’empereurretire son soutien à son chancelier, qui est limogé le 18 mars.L’homme qui avait dominé la seconde moitié du XIXe siècle n’estalors guère regretté. Pourtant, dès les années suivantes, le souvenirde l’épopée de l’unité allemande le rend bien plus populaire, mêmes’il reste en froid avec le Reichstag (parlement del’empire), poussant Guillaume II à s’affi...

    Bismarck aura laissé l’image d’unealliance étrange d’audace et de conservatisme. Son intelligencepolitique, son pragmatisme et parfois son cynisme lui ont permisd’être le plus grand homme d’État de la deuxième partie duXIXe siècle, dominant plus sûrement la scène européenneque Metternich avant 1848. Malgré son autoritarisme certain,Bismarck n’a pas...

    Bismarck, Jean-PaulBled
    Bismarck : a life,Jonathan Stein
    Histoire de la Prusse,Christopher Clark
    Histoire de la Prusse,Jean-Paul Bled
  2. 6 févr. 2019 · Homme politique allemand, Otto von Bismarck est à l'origine de l'unité allemande. Il fut président de la Prusse et chancelier de l'Allemagne. Sommaire. Biographie courte. Enfance et jeunesse. Sa femme. Herbert von Bismarck. Ministre de la Prusse. Guerre franco-prussienne de 1870. Unification allemande. Mort de Otto von Bismarck. Hommages.

    • Otto von Bismarck1
    • Otto von Bismarck2
    • Otto von Bismarck3
    • Otto von Bismarck4
  3. Otto von Bismarck. Prince of Bismarck. Bismarck in 1890. Chancellor of Germany. In office 21 March 1871 – 20 March 1890. Monarchs. Wilhelm I. Friedrich III. Wilhelm II. Deputy. Otto Graf zu Stolberg-Wernigerode. Karl Heinrich von Boetticher. Preceded by. Position established. Succeeded by. Leo von Caprivi.

  4. 1er avril 1815 - 30 juillet 1898 ; Otto von Bismarck, le «chancelier de fer» - Noble prussien, Bismarck est appelé à la tête du gouvernement à 47 ans. Il va faire l\'unité de l\'Allemagne par le fer et par le sang.

  5. Biographie d'OTTO VON BISMARCK (1815-1898). S'il est un homme à qui l'on peut sans conteste appliquer l'expression allemande Menschen, die die Geschichte machen , « les hommes qui font l'histoire », c'est bien le prince de Bismarck. Sa forte personnalité a marqué profondément l'histoire...

  6. 22 avr. 2024 · Otto von Bismarck, prime minister of Prussia (1862-73, 1873-90) and founder and first chancellor (1871-90) of the German Empire whose time in office took Prussia from the weakest of the five European powers to, as the unified German Empire, the foremost military and industrial power on the Continent.