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  1. La Violence en philosophie. La violence est un thème clé en philosophie politique. Physique ou symbolique, individuelle ou étatique, la violence est un concept protéiforme. Le point commun de ces formes de violence est le suivant : toute violence repose sur la volonté de soumettre quelqu’un, contre sa volonté, par le recours à la force.

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  2. La violence désigne la force exercée pour soumettre quelqu’un contre sa volonté. C’est une atteinte portée à la personne humaine (ou à un groupe d’individus) de manière physique ou psychique et...

  3. 14 nov. 2023 · Comment s'opposer à la violence dans un monde fracturé par la culture du mensonge et la réification ? Cet article explore les enjeux éthiques et politiques de la non-violence, du courage de la vérité et de la parole dissidente.

  4. 14 nov. 2023 · Un article qui analyse les différentes formes, causes et effets de la violence dans le monde et dans l'histoire, en se posant les questions philosophiques sur son sens et son usage. Il aborde les thèmes de la nature humaine, de la civilisation, de la politique, de l'éducation et de la culture de la violence.

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    1Lors de la parution de son ouvrage consacré aux Changements dans la violence, Yves Michaud rappelait que: «Nous découvrons toujours la violence comme scandaleusement et absolument inédite pour la simple raison que nous vivons notre vie à nous et pas celle des autres, que cest à nous que les choses arrivent et pas à un spectateur flottant au-dessus...

    3Les dictionnaires définissent la violence comme?: 4Le terme «?violence?» désigne ainsi, dun côté, des faits et des actions, ce que nous appelons couramment des «?violences?»?; dun autre une manière dêtre de la force, du sentiment ou dun élément naturel quil sagisse dune passion ou de la nature. Dans le premier cas, la violence soppose à la paix o...

    5Le mot «?violence?» vient du terme latin vis qui signifie force, vigueur, puissance, violence, usage de la force physique, mais aussi quantité, abondance, ou caractère essentiel dune chose. Le cœur de signification du mot vis est lidée de force ?et, plus particulièrement, de force vitale.

    11Ce que nous appelons dordinaire violences est pris en considération dans les articles 309, 310 et 311 du Code pénal sous la rubrique «?Coups, violences et voies de fait?» et sans surprise, cela ne mène pas très loin. Lévolution du droit pénal est allée, comme pour la perception sociale, dans le sens de lélargissement de lincrimination ?et donc du...

    12À côté de ces catégories, il existe encore celle des violences légères (art.?R?38-10 du Code pénal) qui font lobjet dune simple contravention. Il sagit dactes de faible gravité, sans véritable échange de coups, tels que bousculer quelquun, lui cracher dessus sans latteindre, jeter sur lui des immondices, etc. Cest ce que nous entendons maintenant...

    19La critique que lon doit à de telles définitions est quelles considèrent uniquement des actes de violence spectaculaires aux effets visibles. Or la violence nest pas toujours aussi évidente. Elle peut être insidieuse comme le suggère la notion de «?harcèlement moral?» ou celle de «?violence psychologique?». Il faut aussi tenir compte des «?états ...

    20De même, il faut distinguer les modes de production de la violence en fonction de la nature des instruments utilisés. Ce nest pas la même chose de tuer à coups de machette ou de gourdin, de fusiller, de signer un ordre dexécution, de bombarder, de signer lordre de bombardement, ou de presser à des milliers de kilomètres la commande qui déclencher...

    22La violence peut en effet être instantanée ou graduelle?; elle peut même être insensible. On peut créer des conditions de famine pour faire fuir une population ou la décimer, faire disparaître un adversaire, lécarter progressivement de la vie sociale et politique par une série dinterdictions professionnelles et administratives, supprimer sa mémoi...

    23Les atteintes aussi peuvent être de natures très différentes?: atteintes physiques plus ou moins graves, atteintes psychiques et morales plus difficiles à circonscrire mais réelles (traumatisme de la nudité, de lhumiliation sexuelle), atteintes aux biens, atteintes aux appartenances culturelles, en particulier religieuses.

    24La question présente à larrière-plan de toutes ces questions nest plus tellement celle de la nature de la violence mais celle des contours de la personne, qui ne se limite pas à la seule individualité physique. Ici encore, les variations à travers les cultures sont considérables?: la propriété a pour nous beaucoup moins dimportance quelle nen ava...

    25La difficulté est que, en élargissant trop la notion de violence, on perd lobjectivité au moment où on croit la gagner. 39Directement, il y est question de la violence telle quelle se manifeste.

    30Beaucoup dauteurs classiques, par exemple Georges Sorel ou Hannah Arendt, ont consacré des livres entiers à la violence sans jamais la définir. Sorel se borne à dire que la violence de la grève générale «?comporte la conception dun bouleversement irréformable?». Arendt parle, pour sa part, de lélément dimprévisibilité totale que nous rencontrons ...

    37Ce qui explique les importants changements de contenu de la notion dans les années récentes. Dans les années 1960, on vit se développer une sorte de culte de la violence révolutionnaire qui représentait la rupture avec les règles de la société bourgeoise. Dans les années 1970, la violence prit plutôt le sens de criminalité et dinsécurité. Les ann...

    38En fait, la montée du thème de la violence dans les discours politiques ou dans les préoccupations de lopinion publique est le symptôme des problèmes sociaux et des peurs qui trouvent ainsi à sexprimer.

    Yves Michaud analyse les sens et les acceptions du terme violence, ainsi que les difficultés d'appréhender ce phénomène. Il aborde les questions historiques, culturelles et normatives qui conditionnent la perception de la violence.

    • Yves Michaud
    • 2014
  5. 25 mars 2021 · Comment la philosophie explique la violence dans la nature et dans la société ? Quelle est la relation entre la violence innée et la violence historique ? Découvrez les thèses de Rousseau, Maistre, Platon et d'autres auteurs.

  6. Ce chapitre présente la question de la violence dans la philosophie, à partir de Héraclite et Platon. Il aborde les problématiques ontologiques et éthiques de la violence, ainsi que les réponses des philosophes ultérieurs.