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  1. Alors, comment danse et musique s'articulent-ils, comment s'ordonnent-ils selon les époques, les styles, les artistes ? Comment s'entendent-ils pour faire sens et spectacle ? Les huit séquences de ce Parcours sont une invitation à voir la musique et écouter la danse, à découvrir la musicalité d'une interprétation ou d'une écriture ...

  2. Cette collaboration entre un musicien et un danseur permet de questionner des termes tels que « dialoguer vraiment », « rapport entre musique et danse », « demande et adresse des arts entre eux » ou encore « faille entre écriture et réception ».

  3. Cette collaboration entre un musicien et un danseur permet de questionner des termes tels que « dialoguer vraiment », « rapport entre musique et danse », « demande et adresse des arts entre eux » ou encore « faille entre écriture et réception ».

    • Philippe Guisgand
    • Préambule
    • 1.1 Le corps, lieu de tous les possibles
    • 1.2 Le rythme, élément constitutif du corps agissant
    • 1.3 Notion de mouvement interne
    • 1.4 Reconsidérer les arts et l’activité artistique autre-
    • 1.5 De la musicalité, fondement de la danse
    • 2.1 La relation à la musique et ses différentes modali-
    • 2.5 La musique qui sert à danser ou a faire danser
    • Pour conclure

    Si aujourd’hui la danse fait l’objet d’études universitaires nombreuses et va-riées, elle a longtemps été exclue des problématiques et réflexions esthétiques pour des raisons multiples. Si à l’orée du Moyen Âge, « les artistes » étaient en-core à la fois poètes, danseurs, musiciens, conteurs, l’Église n’a eu de cesse de vouloir interdire la danse q...

    L’être humain «est» son corps, sans le corps il n’y a pas de pensée, pas d’action, pas de sensations, pas de motricité, ni de relations sociales et donc pas de vie. Ce corps m’incarne et me permet d’établir un rapport singulier au monde, mais aussi à moi-même et aux autres. Le corps n’est pas une matière inerte, une sorte d’objet, de contenant, don...

    Le corps réagit aux organisations matérielles et vivantes, mais aussi tempo-relles et spatiales de son environnement. Le corps est avant tout « une magni-fique structure rythmique » régie par une horloge interne, nichée au cœur du cerveau qui, tel un chef d’orchestre, impose à tous les systèmes corporels une rythmicité, dont la plus connue est le r...

    Le corps est donc animé d’un mouvement interne permanent, inscrit à l’in-terface de l’organique et du subjectif. Ce mouvement serait, selon Danis Bois 6, « une force qui participe non seulement à la régulation de l’organisme, mais aussi à l’équilibre du psychisme. » Si chacun d’entre nous peut ressentir la pré-sence de ce mouvement et de ses évolut...

    ment « La danse n’est pas un art parce qu’elle est le signedelapossibilitédel’art,tellequ’inscriteau corps. » Alain Badiou, Petit Manuel de l’inesthétique. Lorsque la philosophie du milieu du xixe siècle s’empara de la réflexion sur l’esthétique, la danse fut simplement l’exclue du propos, le corps et les sensa-tions qui le traversent ne pouvant fa...

    De la source initiale qu’est le rythme et la scansion qui structurent l’orga-nique, le danseur en s’appuyant sur la proprioception, les actualisera, les dé-ploiera, par une modulation fine d’une palette de nuances, de tonalités et de valeurs, exprimée au travers du mouvement, des postures, gestes, attitudes, de la voix dont les formes seront l’aspe...

    tés Une fois établi pour notre part que la danse dispose de sa propre musicalité, nous pouvons étudier d’un peu plus près les relations que celle-ci entretient avec la musique et notamment les choix variés que font les chorégraphes dans ce do-maine. On peut identifier des modalités différentes d’usage de la musique par les danseurs et sortir ainsi ...

    Elle concerne toutes les danses rythmiques ou la danse dialogue, joue avec le rythme de la musique. La gestuelle colle à la rythmique, il y a osmose entre les deux par le rythme, le plaisir du mouvement est recherché, partagé. La musique jazz a donné lieu à toute une série de danse comme la danse jazz et les claquettes ou la tap dance 14. La comédi...

    Comme on vient de le voir, la danse ne se résume pas à une illustration voire une conversion de la musique, du son, à la proprioception. Loin d’être un ré-ceptacle passif, le corps est en attente active, en demande vis-à-vis de la mu-sique. Son histoire, le travail de l’imaginaire, la fonction tonique par son pou-voir émotionnel et rythmique, dicte...

  4. Muffat semble affirmer ici que c’est le rythme, commun aux deux. Cette pratique met en relief une technique qui semble à première vue paradoxale entre danse et musique ; par exemple, comment « avoir du son » à l’instrument et rendre la dynamique la plus adéquate à chaque danse ? Muffat explicite la dynamique de l’archet au violon ...

    • Bayle christine
  5. histoiredesarts.culture.gouv.fr › Danse-et-musiqueDanse et musique | HDA | HDA

    Numeridanse.tv propose un dossier thématique sur le lien entre danse et musique : Comment s’articulent-ils, comment s’ordonnent-ils selon les époques, les styles, les artistes ? Comment s’entendent-ils pour faire sens et spectacle ? Les huit séquences...

  6. Le thème de la danse en musique. Danses (Eaux-Bonnes, Vallée d’Ossau), Pierre Gorse. Bibliothèque municipale de Toulouse. Deux arts intimement liés. Les interactions entre la danse et la musique remontent à des temps très anciens (paléolithique) et se perpétuent encore aujourd’hui.