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  1. À cette scène très animée succède celle de la réflexion sur la condition des humbles telle qu’elle sévissait en ce fabuleux XVIIe siècle qui, sous la gloire des ors et des grandes fêtes versaillaises, cachait une abominable misère paysanne aggravée par de fréquentes disettes et une exploitation éhontée. Le travailleur de force y ...

  2. La Fontaine, à travers la fable La Mort et le Bûcheron, laisse deviner sa sympathie pour ce pauvre bûcheron et souhaite susciter la pitié chez le lecteur. Cependant, l'auteur nous laisse aussi comprendre son mépris pour la lâcheté de la nature humaine.

  3. La Mort et le Bûcheron. Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans. Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur.

  4. La Mort et le Bûcheron est la seizième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. La fable a été illustrée en musique par Francis Poulenc dans Les Animaux modèles en 1942.

    • « La Mort et Le Bûcheron », Introduction
    • I – Le Plaisir de La Fiction
    • II – La Morale de l’histoire
    • « La Mort et Le Bûcheron », Conclusion
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    La Fontaine publie ses Fables pendant le règne de Louis XIV. En mettant en scène des animaux anthropomorphes dans la plupart d’entre elles, il entend porter un regard critique et subtil sur les mœurs de son temps et plus largement sur l’homme, tout en contournant la censure. On assiste dans « La Mort et le bûcheron » à un phénomène rare chez le fab...

    A – Un récit court et efficace

    La Fontaine construit « La Mort et le Bûcheron » comme un récit à part entière. Il y met en scène deux personnages: ♦ Un Bûcheron malheureuxqui croule sous le poids de son existence. ♦ La Mort, qui intervient brièvement comme un personnage: il s’agit donc d’une allégorie, représentation concrète d’une idée abstraite. Par ailleurs, le fabuliste adopte ici la structure classiquedu récit : ♦ La situation initiale (v. 1-4) correspond au portrait du Bûcheron dont on comprend que l’existence est la...

    B – La vivacité rythmique de « La Mort et le Bûcheron »

    La construction rythmique de la fable « La Mort et le bûcheron » vise à provoquer chez le lecteur une impression de vivacité. Les vers ne sont pas tous de la même longueur : il s’agit donc d’une fable hétérométrique. Les alexandrins des vers 1 à 10 confèrent au récit un rythme régulier, qui souligne la pénibilité du quotidien du Bûcheron en donnant une impression de pesanteurau lecteur. Levers 11, premier octosyllabe de la fable (« Le créancier, et la corvée » ), insiste sur la monotonie des...

    C – Une fable vivante

    La vivacité du récit repose aussi sur la présentation du Bûcheron, du fait des images et des jeux sonoresemployés. « Le Bûcheron », désigné par sa fonction, est caractérisé avec vivacité par des images liées au bois auquel il est associé : « ramée » (v. 1) ; « fagot » (v. 2) ; « chaumine». Par ailleurs, le fabuliste joue sur les sonoritéspour rendre son récit vivant pour le lecteur. Par exemple, l’allitération en « f » et en « s » au vers 2 donne l’impression d’un essoufflement, rendant la fa...

    A – Un portrait pathétique

    En usant du registre pathétique, La Fontaine insiste sur le malheur du Bûcheron, pour susciter l’émotiondu lecteur. Dès les premiers mots, le bûcheron apparaît comme un personnage qui souffre. En effet, il est caractérisé par l’adjectif « pauvre» (v. 1), associé au champ lexical de la souffrance : « gémissant » (v. 3) ; « douleur » (v. 5) ; « malheur» (v. 6). La Fontaine a recours à l’hyperbole pour insister sur l’état du Bûcheron et toucher le lecteur : « Enfin, n’en pouvant plus d’effort et...

    B – Une réflexion philosophique sur la mort

    La morale de cette fable apparaît comme une réflexion philosophique. La Fontaine entend énoncer une vérité sur l’homme et son rapport à la mort. A cet effet, il emploie un présent de vérité générale, associé au pronom « nous » (v. 18) et au terme générique « les hommes» (v. 20) sur lequel se clôt le récit. Il implique que les hommes n’ont pas le courage de mettre fin à une existence misérable, et qu’ils préfèrent s’acharnerdans le malheur. En témoigne l’alexandrin du vers 16, signe que le Bûc...

    C – Une réflexion sociale

    On peut également voir dans cette fable une critique socialesubtile et déguisée. Le fabuliste installe le personnage du Bûcheron dans un cadre réaliste qui invite le lecteur à réfléchir au sens de la fableau moment où elle est écrite. L’énumération des préoccupations du Bûcheron évoque en effet des objets d’inquiétude très concrets pour le peuple des campagnesà l’époque de La Fontaine. En effet, le bûcheron est soumis à la « corvée» : ♦ La corvée seigneuriale d’une part qui correspond à des j...

    Cette fable de La Fontaine apparaît comme un apologue, puisqu’elle délivre, au moyen d’une fiction plaisante pour le lecteur, une morale qui l’invite à la réflexion. Plaçant une figure non pas animale mais humaine au cœur de son récit, Jean de La Fontaine parvient en même temps à faire une critique fine et acerbe des injustices causées par le régim...

    ♦ Le classicisme [vidéo] ♦ L’apologue : définition [vidéo] ♦ Argumentation directe et indirecte [vidéo] ♦ La cigale et la fourmi (analyse) ♦ L’huître et les plaideurs (analyse) ♦ Les Animaux malades de la peste(analyse) ♦ Le pouvoir des fables (analyse) ♦La cour du lion (analyse) ♦ Le curé et le mort (analyse) ♦ Le rat qui s’est retiré du monde (an...

  5. La fable La Mort et le Bûcheron est publiée en 1668. C'est la 16e fable du Livre I de Jean de la Fontaine. C'est l'histoire d'un bûcheron usé et fatigué par les ans qui attend que la mort vienne le prendre.

  6. La Mort et le Bûcheron. Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans. Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur.