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  1. Le pardon, quel repos ! de Victor Hugo issue de L'Art d'être grand-père - Découvrez une collection des meilleures citations sur le thème.

  2. 24 juil. 2017 · Quel repos!” (Victor Hugo) C’est l’histoire d’un Juif qui, après avoir vécu 120 ans, arrive devant l’Ange gardien de la Porte du Jardin d’Eden. Il présente son passeport tamponné de milliers de Mitsvoth au sublime veilleur qui demande malgré tout, vérification dans le registre divin.

    • À Guernesey
    • Jeanne Endormie
    • La Lune
    • Le Poème Du Jardin Des Plantes
    • Grand Âge et Bas Âge Mêlés
    • L'Immaculée Conception
    • Les Griffonnages de L'écolier
    • Les Fredaines Du Grand-Père Enfant
    • Enfants, Oiseaux et Fleurs
    • Jeanne Lapidée

    L'exilé satisfait

    Solitude ! silence ! oh ! le désert me tente. L’âme s’apaise là, sévèrement contente ; Là d’on ne sait quelle ombre on se sent l’éclaireur. Je vais dans les forêts chercher la vague horreur ; La sauvage épaisseur des branches me procure Une sorte de joie et d’épouvante obscure ; Et j’y trouve un oubli presque égal au tombeau. Mais je ne m’éteins pas ; on peut rester flambeau Dans l’ombre, et, sous le ciel, sous la crypte sacrée, Seul, frissonner au vent profond de l’empyrée. Rien n’est diminu...

    Qu’est-ce que cette terre ? Une tempête d’âmes.

    Qu’est-ce que cette terre ? Une tempête d’âmes. Dans cette ombre, où, nochers errants, nous n’abordâmes Jamais qu’à des écueils, les prenant pour des ports ; Dans l’orage des cris, des désirs, des transports, Des amours, des douleurs, des veux, tas de nuées ; Dans les fuyants baisers de ces prostituées Que nous nommons fortune, ambition, succès ; Devant Job qui, souffrant, dit : Qu’est-ce que je sais ? Et Pascal qui, tremblant, dit : Qu’est-ce que je pense ? Dans cette monstrueuse et féroce d...

    Jeanne fait son entrée

    Jeanne parle ; elle dit des choses qu'elle ignore ; Elle envoie à la mer qui gronde, au bois sonore, A la nuée, aux fleurs, aux nids, au firmament, A l'immense nature un doux gazouillement, Tout un discours, profond peut-être, qu'elle achève Par un sourire où flotte une âme, où tremble un rêve, Murmure indistinct, vague, obscur, confus, brouillé. Dieu, le bon vieux grand-père, écoute émerveillé.

    La sieste

    Elle fait au milieu du jour son petit somme ; Car l'enfant a besoin du rêve plus que l'homme, Cette terre est si laide alors qu'on vient du ciel ! L'enfant cherche à revoir Chérubin, Ariel, Ses camarades, Puck, Titania, les fées, Et ses mains quand il dort sont par Dieu réchauffées. Oh ! comme nous serions surpris si nous voyions, Au fond de ce sommeil sacré, plein de rayons, Ces paradis ouverts dans l'ombre, et ces passages D'étoiles qui font signe aux enfants d'être sages, Ces apparitions,...

    Jeanne songeait

    Jeanne songeait, sur l'herbe assise, grave et rose ; Je m'approchai : - Dis-moi si tu veux quelque chose, Jeanne ? - car j'obéis à ces charmants amours, Je les guette, et je cherche à comprendre toujours Tout ce qui peut passer par ces divines têtes. Jeanne m'a répondu : -je voudrais voir des bêtes. Alors je lui montrai dans l'herbe une fourmi. Vois ! - Mais Jeanne ne fut contente qu'à demi. - Non, les bêtes, c'est gros, me dit-elle. Leur rêve, C'est le grand. L'océan les attire à sa grève, L...

    Choses du soir

    Le brouillard est froid, la bruyère est grise ; Les troupeaux de bœufs vont aux abreuvoirs ; La lune, sortant des nuages noirs, Semble une clarté qui vient par surprise. Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou. Le voyageur marche et la lande est brune ; Une ombre est derrière, une ombre est devant ; Blancheur au couchant, lueur au levant ; Ici crépuscule, et là clair de lune. Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son bin...

    Ah ! vous voulez la lune

    Ah ! vous voulez la lune ? Où ? dans le fond du puits ? Non ; dans le ciel. Eh bien, essayons. Je ne puis. Et c'est ainsi toujours. Chers petits, il vous passe Par l'esprit de vouloir la lune, et dans l'espace J'étends mes mains, tâchant de prendre au vol Phoebé. L'adorable hasard d'être aïeul est tombé Sur ma tête, et m'a fait une douce fêlure. Je sens en vous voyant que le sort put m'exclure Du bonheur, sans m'avoir tout à fait abattu. Mais causons. Voyez-vous, vois-tu, Georges, vois-tu, Je...

    Le comte de Buffon fut bonhomme

    Le comte de Buffon fut bonhomme, il créa Ce jardin imité d’Évandre et de Rhéa Et plein d’ours plus savants que ceux de la Sorbonne, Afin que Jeanne y puisse aller avec sa bonne ; Buffon avait prévu Jeanne, et je lui sais gré De s’être dit qu’un jour Paris un peu tigré, Complétant ses bourgeois par une variante, La bête, enchanterait cette âme souriante ; Les enfants ont des yeux si profonds, que parfois Ils cherchent vaguement la vision des bois ; Et Buffon paternel, c’est ainsi qu’il rachète...

    Les bêtes, cela parle

    Les bêtes, cela parle ; et Dupont de Nemours Les comprend, chants et cris, gaîté, colère, amours. C’est dans Perrault un fait, dans Homère un prodige ; Phèdre prend leur parole au vol et la rédige ; La Fontaine, dans l’herbe épaisse et le genêt Rôdait, guettant, rêvant, et les espionnait ; Ésope, ce songeur bossu comme le Pinde, Les entendait en Grèce, et Pilpaï dans l’Inde ; Les clairs étangs le soir offraient leurs noirs jargons A monsieur Florian, officier de dragons ; Et l’âpre Ézéchiel,...

    Ce que dit le public

    CINQ ANS Les lions, c’est des loups. SIX ANS C’est très méchant, les bêtes. CINQ ANS Oui. SIX ANS Les petits oiseaux ce sont des malhonnêtes ; Ils sont des sales. CINQ ANS Oui. SIX ANS, regardant les serpents. Les serpents… CINQ ANS, les examinant. C’est en peau. SIX ANS Prends garde au singe ; il va te prendre ton chapeau. CINQ ANS, regardant le tigre. Encore un loup ! SIX ANS Viens voir l’ours avant qu’on le couche. CINQ ANS, regardant l’ours. Joli ! SIX ANS Ça grimpe. CINQ ANS, regardant l...

    Mon âme est faite ainsi

    Mon âme est faite ainsi que jamais ni l’idée, Ni l’homme, quels qu’ils soient, ne l’ont intimidée ; Toujours mon cœur, qui n’a ni bible ni koran, Dédaigna le sophiste et brava le tyran ; Je suis sans épouvante étant sans convoitise ; La peur ne m’éteint pas et l’honneur seul m’attise ; J’ai l’ankylose altière et lourde du rocher ; Il est fort malaisé de me faire marcher Par désir en avant ou par crainte en arrière ; Je résiste à la force et cède à la prière, Mais les biens d’ici-bas font sur...

    Chant sur le berceau

    Je veille. Ne crains rien. J'attends que tu t'endormes. Les anges sur ton front viendront poser leurs bouches. Je ne veux pas sur toi d'un rêve ayant des formes Farouches ; Je veux qu'en te voyant là, ta main dans la mienne, Le vent change son bruit d'orage en bruit de lyre. Et que sur ton sommeil la sinistre nuit vienne Sourire. Le poète est penché sur les berceaux qui tremblent ; Il leur parle, il leur dit tout bas de tendres choses, Il est leur amoureux, et ses chansons ressemblent Aux ros...

    La cicatrice

    Une croûte assez laide est sur la cicatrice. Jeanne l'arrache, et saigne, et c'est là son caprice ; Elle arrive, montrant son doigt presque en lambeau. - J'ai, me dit-elle, ôté la peau de mon bobo. - Je la gronde, elle pleure, et, la voyant en larmes, Je deviens plat. - Faisons la paix, je rends les armes, Jeanne, à condition que tu me souriras. - Alors la douce enfant s'est jetée en mes bras, Et m'a dit, de son air indulgent et suprême : - Je ne me ferai plus de mal, puisque je t'aime, - Et...

    L’enfant partout. Ceci se passe aux Tuileries. Plusieurs Georges, plusieurs Jeannes, plusieurs Maries ; Un qui tette un qui dort ; dans l’arbre un rossignol ; Un grand déjà rêveur qui voudrait voir Guignol ; Une fille essayant ses dents dans une pomme ; Toute la matinée adorable de l’homme ; L’aube et polichinelle ; on court, on jase, on rit ; On p...

    Charle a fait des dessins sur son livre de classe. Le thème est fatigant au point, qu’étant très lasse, La plume de l’enfant n’a pu se reposer Qu’en faisant ce travail énorme : improviser Dans un livre, partout, en haut, en bas, des fresques, Comme on en voit aux murs des alhambras moresques, Des taches d’encre, ayant des aspects d’animaux, Qui dév...

    Pepita

    Comme elle avait la résille, D'abord la rime hésita. Ce devait être Inésille... — Mais non, c'était Pepita. Seize ans. Belle et grande fille... — (Ici la rime insista : Rimeur, c'était Inésille. Rime, c'était Pepita.) Pepita... — Je me rappelle ! Oh ! le doux passé vainqueur, Tout le passé, pêle-mêle Revient à flots dans mon cœur ; Mer, ton flux roule et rapporte Les varechs et les galets. Mon père avait une escorte ; Nous habitions un palais ; Dans cette Espagne que j'aime, Au point du jour,...

    J’aime un groupe d’enfants qui rit et qui s’assemble

    J’aime un groupe d’enfants qui rit et qui s’assemble ; J’ai remarqué qu’ils sont presque tous blonds, il semble Qu’un doux soleil levant leur dore les cheveux. Lorsque Roland, rempli de projets et de vœux, Était petit, après l’escrime et les parades, Il jouait dans les champs avec ses camarades. Raymond le paresseux et Jean de Pau ; tous trois Joyeux ; un moine un jour, passant avec sa croix, Leur demanda, c’était l’abbé de la contrée : — Quelle est la chose, enfants, qui vous plaît déchirée...

    Je suis des bois l’hôte fidèle

    Je suis des bois l’hôte fidèle, Le jardinier des sauvageons. Quand l’automne vient, l’hirondelle Me dit tout bas : Déménageons. Après frimaire, après nivôse, Je vais voir si les bourgeons frais N’ont pas besoin de quelque chose Et si rien ne manque aux forêts. Je dis aux ronces : Croissez, vierges ! Je dis : Embaume ! au serpolet ; Je dis aux fleurs bordant les berges : Faites avec soin votre ourlet. Je surveille, entr’ouvrant la porte, Le vent soufflant sur la hauteur ; Car tromper sur ce qu...

    Dans le jardin

    Jeanne et Georges sont là. Le noir ciel orageux Devient rose, et répand l'aurore sur leurs jeux ; Ô beaux jours ! Le printemps auprès de moi s'empresse ; Tout verdit ; la forêt est une enchanteresse ; L'horizon change, ainsi qu'un décor d'opéra ; Appelez ce doux mois du nom qu'il vous plaira, C'est mai, c'est floréal ; c'est l'hyménée auguste De la chose tremblante et de la chose juste, Du nid et de l'azur, du brin d'herbe et du ciel ; C'est l'heure où tout se sent vaguement éternel ; C'est l...

    Je regardai. Je vis, tout près de la croisée, Celui par qui la pierre avait été lancée ; Il était jeune ; encor presque un enfant, déjà Un meurtrier. Jeune homme, un dieu te protégea, Car tu pouvais tuer cette pauvre petite ! Comme les sentiments humains s’écroulent vite Dans les cœurs gouvernés par le prêtre qui ment, Et comme un imbécile est féro...

  3. La peur s'estompe ; et, faute de stimulant, l'Imagination, cette ennemie de l'homme, mère de toutes les terreurs, s'endort dans l'engourdissement qui suit l'épuisement de l'émotion. Le pardon est...

  4. 8 nov. 2018 · “Le pardon, quel repos !” Victor Hugo. « Le pardon est la plus belle fleur de la victoire.” Proverbe arabe. “En disant deux fois pardon, tu ne pardonnes pas deux fois, mais tu rends le pardon plus solide.” William Shakespeare. « La rancune est une sorte de morsure qui s’accroche. Si tu as de la rancune, tu es coincé avec.

    • pierreto
  5. 25 juil. 2017 · L’ange lui coupa net la parole et lui dit: « Puisque que tu ne t’es fait pardonné que cinq fois dans ta vie, ton jeûne n’a été accepté que cinq fois et D.ieu ne pardonne que s’il y a eu réconciliation entre individus. Je lis ici que telle année, tu as offensé ton épouse par une parole déplacée sans lui avoir ...

  6. “Le pardon, quel repos! Victor Hugo” L’action de pardonner est d’excuser, de tolérer ou d’être indulgent face à un tort que l’on nous a fait subir. Généralement, le pardon met un terme à un conflit, il est imploré en fonction de l’individu et est réalisé en fonction de la gravité de la maladresse.