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  1. 10 juil. 1989 · France. Fiche technique. Des fastes de Versailles aux tumultes de la prise de la Bastille, la Révolution française vue au jour le jour. La fin d'un monde et la naissance de la Déclaration des droits de l'Homme.

  2. La Révolution française (1789-1799) est une période de bouleversements politiques et sociaux en France et dans ses colonies, ainsi qu'en Europe à la fin du XVIIIe siècle.

  3. La Révolution : vers la première Constitution française (1789-1791) Institutions de la République. Dernière modification : 9 août 2023. 6 minutes. Vidéo Infographie Podcast Quiz. L’essentiel. Le 17 juin 1789, les États généraux se déclarent Assemblée nationale, représentante de la nation ;

  4. Plus qu’une révolte, c’est une révolution qui va bouleverser le monde… Le 26 août, l’Assemblée nationale adopte la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui proclame la liberté et l’égalité pour tous. Le 3 septembre 1791, la France détient sa première constitution écrite.

    • Introduction
    • Origines et Causes de La Révolution
    • 1789 : de Versailles à Paris
    • L'Assemblée Nationale Constituante
    • Vers La République
    • « La Patrie en Danger »
    • La Révolution à La Recherche d’un Second Souffle

    1789 a ébranlé l'Europe et le monde. Des Allemands, comme le philosophe Kant ou l'étudiant Hegel, ont aussitôt perçu l'ampleur de la rupture entraînée par la prise de la Bastille et la Déclaration des droits de l'homme. Leurs œuvres ont témoigné de leur attente d'un monde rénové par l'action politique. Les Anglais et les Américains se sont déchirés...

    1.1. Introduction

    À remuer les documents d'archives qui disent le pain cher et la révolte des pauvres, les premiers historiens, tel Michelet, virent dans la misère la cause essentielle de la Révolution. « Hommes sensibles, s'écrie Michelet, qui pleurez sur les maux de la Révolution (avec trop de raison sans doute), versez donc aussi quelques larmes sur les maux qui l'ont amenée. Venez voir, je vous prie, ce peuple couché par terre, pauvre Job, entre ses faux amis, ses patrons, ses fameux sauveurs, le clergé, l...

    1.2. « Ce peuple couché par terre, pauvre Job »

    À la veille de 1789, le vin, dont la vente permet à chaque paysan d'avoir les quelques sous nécessaires à la vie, est trop abondant pour se bien vendre. À cette abondance néfaste succède le malheur des terres ensemencées. Le climat se détériore et les racines des plantes gèlent à près d'un pied sous terre. Les arbres fruitiers ne portent plus que de maigres et insuffisantes récoltes. En 1785, une formidable épizootie tue peut-être la moitié du bétail du royaume, d'où un enchérissement de la l...

    1.3. La crise économique

    Le pouvoir d'achat des paysans s'est érodé durant le demi-siècle qui précède la prise de la Bastille. Les paysans consacrent un peu plus de la moitié de leur pouvoir d'achat à leur alimentation, à base de céréales. Or, les prix augmentent plus vite que les salaires : 50 % pour les premiers entre 1735 et 1789, contre 20 % pour les seconds. Le prix des céréales a même une tendance nette à croître nettement plus vite que celui des autres marchandises. Un pain de quatre livres vaut, au début du r...

    2.1. Spécificité de la Révolution française

    En 1955, un Américain, Robert R. Palmer, et un Français, Jacques Godechot, étudiant la Révolution française, ont conclu que, pour mieux la comprendre dans ses origines comme dans son déroulement, il fallait la replacer dans le cadre d'une « Révolution atlantique ». La Révolution française s'inscrit en effet dans une chaîne de révolutions animées à des degrés divers par la bourgeoisie et qui se déroulent presque toutes en Europe occidentale et en Amérique : révolution américaine (1770-1783) ;...

    2.4. La Grande Peur et ses conséquences

    Dans tout le pays, ce choc ébranle les autorités. Les partisans des réformes (qui s'appellent entre eux les « patriotes ») prennent le pouvoir dans les municipalités urbaines et, parfois, chassent les troupes stationnées dans les châteaux royaux. Dans les campagnes, des rumeurs incontrôlées poussent les ruraux à s'armer contre de mystérieux « brigands », accusés de brûler les récoltes. Ils forment des attroupements qui s'en prennent aux propriétaires, détruisent des titres de propriétés, déva...

    3.1. Nouveaux principes

    L'Assemblée nationale a été proclamée constituante le 9 juillet 1789 (elle siégera jusqu'au 30 septembre 1791). Ses membres, qui ne se considèrent plus comme les députés de l'« Ancien Régime » – la formule commence à être employée à la fin de 1789 –, appliquent immédiatement leur volonté de modifier l'organisation politique et sociale du royaume : c'est dans cette perspective qu'ils entament la rédaction de la Constitution. Le principe de la « souveraineté du peuple » étant admis, la question...

    3.2. La question religieuse

    Alors que cette attaque contre les ordres monastiques ne provoque pas de véritable réaction, la réorganisation de l'Église – mise en œuvre par la Constitution civile du clergé, votée le 12 juillet 1790 – met le feu aux poudres. Privé de ses ressources propres, le clergé est pris en charge par la nation, qui alloue des salaires à ses membres, mais exige en contrepartie la prestation d'un serment de fidélité. La Constituante procède à un redécoupage des paroisses et des évêchés (dont certains d...

    4.1. La nuit du 10 août 1792 : le renversement de la monarchie

    Dans cette conjoncture où les menaces intérieures semblent faire écho aux menaces extérieures, les contre-révolutionnaires devenant chaque jour plus nombreux, le gouvernement durcit sa politique. Le 27 mai 1792, un décret exige la déportation des prêtres réfractaires, tandis qu'un autre ordonne, le 4 juin, la constitution d'un camp de volontaires fédérés sous les murs de Paris pour arrêter l'avancée des armées étrangères. L'opposition du roi à ces mesures provoque une réaction des sans-culott...

    4.2. La Commune de Paris

    En fait, l'Assemblée a perdu toute emprise sur les événements, et les ministres sont doublés par les instances insurrectionnelles mises en place par la Commune de Paris, dans laquelle les extrémistes, qui possèdent le pouvoir armé, se taillent la part belle. À Paris, les sections électorales siègent en permanence ; dans toutes les villes naissent des comités de surveillance et des sociétés populaires qui s'arrogent le droit de contrôler l'administration, de surveiller les populations et de tr...

    5.1. Le choc de la « levée en masse »

    La mort du roi relance la guerre : le gouvernement britannique rejoint les puissances continentales ; c'est la première coalition contre la France (1er février 1793). La Conventiondécide, le 24 février, de lever 300 000 hommes pour les envoyer aux frontières. Cette mesure s'accompagne de l'envoi d'émissaires de l'Assemblée, les représentants en mission, dans tous les départements pour en surveiller l'application. Telle est la goutte qui fait déborder le vase : des soulèvements, parfois consid...

    5.2. Au bord de la guerre civile

    Contre les Girondins, dont ils ne cessent de dénoncer le modérantisme, les Montagnards obtiennent la création du Tribunal révolutionnaire(10 mars 1793) qui prononce sans appel sur les crimes politiques, la mise en place d'une procédure juridique exceptionnelle (19 mars) qui permet d'envoyer à la mort en vingt-quatre heures les insurgés pris les armes à la main, enfin, l'institution du Comité de salut public (6 avril), instance de coordination gouvernementale dont les pouvoirs iront grandissan...

    5.3. La Terreur

    Alors que les armées étrangères assaillent à nouveau toutes les frontières, que les Britanniques débarquent à Toulon, que les Vendéens contrôlent toute une région et qu'une jeune femme, Charlotte Corday, vient d'assassiner Marat (le 13 juillet), la Terreur« est mise à l'ordre du jour » par la Convention au début de septembre 1793.

    6.1. Règlements de comptes : la « Terreur blanche »

    La Convention « thermidorienne », épurée des Montagnards robespierristes, va régler ses comptes et tenter de sortir de la Terreur. La chasse aux « buveurs de sang » est ouverte, tandis que l'abbé Grégoirepublie la liste des destructions imputables aux terroristes ou aux « vandales ». On mêle ainsi, dans une condamnation générale et imprécise, extrémistes sans-culottes et Montagnards. Certains révolutionnaires vont payer pour que Thermidor donne l'image d'une rupture. Carrier et Turreau, notam...

    6.2. Renouveau royaliste

    Pour faire face à la guerre intérieure et extérieure, la République accepte de signer une paix équivoque avec les chouans et les vendéens de Charette et de Stofflet. Mais ce répit ne suffit pas aux armées françaises pour vaincre l'étranger. Et les républicains se trouvent confrontés à des oppositions oubliées. Devant les nombreuses demandes de réouverture d'églises, ils doivent accepter de reconnaître dans les faits la liberté des cultes et tolérer la présence de prêtres réfractaires, en conc...

    6.3. Le Directoire

    Compte tenu des échecs précédents, les nouveaux dirigeants de la France cherchent à réunir les conditions d'un subtil équilibre politique. L'exécutif est détenu par un Directoire de cinq membres, dont l'un, désigné par tirage au sort, doit être renouvelé chaque année. Les directeurs – Barras, Rewbell, Carnot, Letourneur, La Révellière-Lépeaux… – se partagent toutes les attributions du pouvoir au cours de savantes tractations. Le principe de la Chambre unique est abandonné : les deux Chambres...

  5. 11 juil. 1989 · L'été de la révolution: Directed by Lazare Iglesis. With Brigitte Fossey, Bruno Cremer, Bernard Fresson, Guy Tréjan.

  6. 9 oct. 2019 · Pour cette raison, la prise de la Bastille est devenue le symbole de la Révolution française. 4 août : abolition des privilèges; Pendant l'été 1789, l’agitation gagne les campagnes. Les paysans ont peur que leurs récoltes ne soient pillées. Ils se révoltent et s’en prennent aux seigneurs et à leurs biens. Le 4 août ...